vendredi 18 décembre 2009

ASSOCIATION PETITS PRINCES : DES MILLIERS DE REVES D'ENFANTS REALISES.



Depuis sa création en 1987, l’association Petits Princes permet à des enfants gravement malades de vivre leurs rêves les plus chers. En 20 ans, elle a déjà réalisé plus de 3500 rêves d’enfants pour leur insuffler l’énergie de lutter contre la maladie. Aujourd'hui un rêve est réalisé tous les deux jours.

PRESENTATION

L’association Petits Princes concrétise les rêves d’enfants touchés par des cancers, leucémies et maladies génétiques avec la collaboration de plus de 100 services pédiatriques et le soutien d’une cinquantaine de partenaires.

L’association, qui fonde ses actions sur la force de l’imaginaire des jeunes malades, leur insuffle une énergie supplémentaire pour se battre contre la maladie en les aidant à vivre une passion et à réaliser les rêves qui leur tiennent à cœur.

HISTOIRE

Le projet d’aider des enfants malades à réaliser leurs rêves a vu le jour à l’initiative de Marie Bayle, infirmière libérale, et Dominique Bayle, professeur de culture physique.

Frédéric d’Agay, petit neveu d’Antoine de Saint Exupéry, soutient leur projet en leur accordant gracieusement l’utilisation du nom Petits Princes.
L’association est créée officiellement en décembre 1987 sous la présidence du Docteur Philippe Biclet.

Dès 1993, l’association avait réalisé 100 rêves.
Le 1000ème rêve a été réalisé en 1999, l’année où l’association a été reconnue Oeuvre de Bienfaisance.

En 2007, l'Association obtient le prix de l’Innovation en fundraising pour l’opération "1000 clics pour 1 rêve" et réalise le 3000ème rêve.

LES ACTIONS

L’action de l’association Petits Princes ne limite pas à la réalisation d’un rêve mais s’inscrit dans la durée.

L’association assure un suivi des enfants et plusieurs projets sont préparés et réalisés pour un même enfant en fonction de ses traitements médicaux et hospitalisations.
Les projets sont organisés en accord avec les équipes soignantes.

De plus, elle apporte son soutien à toute la famille et associe les parents et la fratrie aux rêves des enfants malades.
Depuis sa création, elle a suivi plus de 1000 familles de façon régulière.

DES MILLIERS DE REVES

Approcher les dauphins, se faire relooker, rencontrer son idole… autant de rêves que les bénévoles de l’association Petits Princes organisent et encadrent.

Les bénévoles, recrutés sur CV, lettre de motivation et entretiens, suivent une formation de 3 mois avant de participer aux rêves des enfants en observateurs et de se charger de leur suivi.

En mars 2008, pour fêter les 20 ans de l’association, 20 petits princes vont partir dans le désert marocain sur les traces de Saint-Exupéry, à la rencontre des peuples du désert.



BEST WISHES !



Cette année, Women Management Paris a décidé de s’engager en apportant son soutien à l’Association Petits Princes qui réalise au quotidien les rêves d’enfants gravement malades.
Etant certains que vous partagerez nos convictions, nous
vous souhaitons une excellente année 2010.
L’équipe Women Paris


This year, Women Management Paris decided to show it's support to the charity organisation Petits Princes. Their daily goal is to fulfill the dreams of severely ill children.
Hoping that your dreams may come true as well, we wish you a wonderful new year.
Women Paris team


mercredi 9 décembre 2009

MAY YOUR DAYS BE MERRY AND BRIGHT, AND MAY ALL YOUR CHRISTMASES BE WHITE!



I'm dreaming of a white Christmas,
Just like the ones I used to know.
Where the tree-tops glisten,
And children listen
To hear sleighbells in the snow.

I'm dreaming of a white Christmas,
With every Christmas card I write,
"May your days be merry and bright,
And may all your Christmases be white".

I'm dreaming of a white Christmas,
Just like the ones I used to know.
Where the tree-tops glisten,
And children listen
To hear sleighbells in the snow.

I'm dreaming of a white Christmas,
With every Christmas card I write,
"May your days be merry and bright,
And may all your Christmases be white".

vendredi 4 décembre 2009

COPENHAGEN CLIMATE COUNCIL 2009 : TIME FOR CHANGES ?



DE LA BUCHE, POURQUOI PAS, MAIS AU NUTELLA !


1 orange non traitée

120 g de beurre

120 g de sucre

2 gros œufs

120 g de farine

½ sachet de levure

4 cuillerées à soupe de Nutella®

du cacao en poudre


Préchauffez le four à 190 °C. Râpez le zeste de l'orange et pressez-la pour récupérer son jus.
Ramollissez le beurre et mélangez-le avec le sucre à l'aide d'un fouet. Incorporez les œufs, le zeste et le jus d'orange. Mélangez bien avant d'ajouter la farine et la levure.
Versez la pâte sur une feuille de papier sulfurisé posée sur le plan de travail. Utilisez une longue spatule ou un couteau, en n'hésitant pas à déborder, pour obtenir une couche régulière de 3 mm. Soulevez deux des coins de la feuille de papier sulfurisé ainsi recouverte pour la glisser délicatement sur la plaque. Enfournez durant 6 min environ, jusqu'à ce que le dessus soit doré.
Pendant ce temps, chauffez légèrement le Nutella® pour qu'il soit souple et s'étale facilement sans abîmer la pâte.
Sortez le gâteau du four et faites-le glisser sur le plan de travail. Étalez le Nutella® en une fine couche à l'aide d'une spatule en inox ou d'une cuillère à soupe. Roulez le gâteau encore chaud sur lui-même, en vous aidant de la feuille de papier sulfurisé que vous décollerez petit à petit. Serrez le plus possible pour que le gâteau ait une jolie forme arrondie. Laissez refroidir sans couvrir.
Avant de le servir, tranchez les extrémités et saupoudrez-le de cacao.


PORTRAIT : ETIENNE RUSSO


Sur sa carte de visite, rien n'est indiqué. Seulement Etienne Russo. Au premier abord, cela peut surprendre. Mais, quand on connaît le rôle que ce Belge joue dans les défilés des plus grands créateurs et couturiers, on comprend mieux. Définir en un mot le métier qu'il exerce relève en effet de la gageure.

Serait-il scénographe de la mode? «C'est un mot qui convient mieux à un organisateur d'expositions», tranche Etienne Russo. Metteur en scène, producteur? «Des termes issus de l'univers du théâtre ou du cinéma, qu'on ne peut pas transposer tels quels à mes activités», renchérit-il. Directeur artistique, alors? «Je laisse ce titre à ceux qui créent les collections», sourit-il. Celui dont la réputation n'est plus à faire dans le milieu de la mode concède finalement que sa fonction relève un peu de tout cela à la fois, mais avec une différence, essentielle à ses yeux: «Mon équipe et moi, on représente l'univers d'un créateur. On se met au service d'une collection. C'est ma plus grande fierté. Je n'ai pas besoin de la reconnaissance du public.» Il faut dire que la consécration du milieu de la mode, dont on connaît l'exigence, vaut sans doute bien des standing ovations de fin de défilé. Et, si des griffes aussi prestigieuses que Dries Van Noten, Hermès, Sonia Rykiel, Chanel, Lanvin ou Miu Miu font appel à Etienne Russo et à Villa Eugénie, sa société d'organisation d'événements, c'est qu'elles ne se sont jamais senties trahies dans la transposition de leur imaginaire ou de leur identité.

Si le métier qu'exerce Etienne Russo n'a pas de nom, on imagine facilement qu'il n'existe pas non plus de cursus scolaire classique pour s'y former. Celui qui met en scène les fantasmes des créateurs a commencé par l'école de la nuit avant de frayer avec le milieu de la mode, un peu par hasard. Après avoir fait ses classes en section hôtelière à Namur, il devient barman au Mirano, la boîte où sort le Tout-Bruxelles branché. En parallèle, il se lance dans le mannequinat. On est alors au début des années 1980, une époque où la vie nocturne tout comme la mode belge sont en plein boom. Alors qu'il se lie d'amitié avec les Six d'Anvers, Etienne Russo devient petit à petit le directeur artistique de soirées qui font date. Inévitablement, l'idée lui vient de rapprocher les deux milieux dans lesquels il évolue: en 1989, il met sur pied un grand concours de stylistes au Mirano. Deux ans plus tard, il organise le premier défilé à Paris de Dries Van Noten. Aujourd'hui, il en est à sa soixantième collaboration avec le créateur... «Avec Dries, on a un vécu commun énorme, confirme-t-il. Il me parle formes, me montre des images qui l'ont inspiré pour sa collection, il décrit le style, les mélanges... En général, on trace juste des plans. Il arrive aussi qu'on reproduise une partie grandeur nature, quand on touche à des univers particuliers.» Etienne Russo recourt aussi aux maquettes, aux simulations numériques...Car la grande spécificité de ce «métier-sans-nom», c'est la flexibilité dont il faut faire preuve. Les créateurs ont non seulement leur manière de communiquer les émotions qu'ils veulent véhiculer au travers de leurs défilés, mais aussi des univers propres. Il faut savoir capter et transposer leur imaginaire sans le trahir, respecter les codes de la maison tout en y apportant une touche personnelle. «Chez Chanel, par exemple, on travaille main dans la main avec le décorateur maison, explique Etienne Russo. Martin Margiela, lui, est entouré par une équipe qui le représente bien, avec laquelle on communique beaucoup. D'autres encore vont nous laisser tout diriger du début à la fin. Je suis un peu caméléon, je m'adapte.» Mais, que ce soit comme producteur exécutif ou comme concepteur de projet, le metteur en rêves ne laisse rien au hasard, des lumières à la bande-son, en passant par la température de la salle. «Nous n'avons que douze minutes pour communiquer le message d'une collection au public, ponctue-t-il. C'est un moment intense et éphémère, dont il faut garder un maximum de souvenirs. Ce qu'il y a de magique et qui m'émeut à chaque fois, c'est la transformation d'un même lieu en quelque chose de très spécifique.»

Les Beaux-Arts, à Paris, ont ainsi accueilli quatre des derniers défilés scénographiés par Etienne Russo. Quatre créateurs, quatre messages à faire passer, et, chaque fois, la magie a opéré. Entre l'ambiance rétro chic d'Hermès, l'atmosphère survoltée de Lanvin, la poésie des fleurs de Dries Van Noten ou le mystère de Margiela, chaque univers est unique.

Rendre un lieu unique et directement identifiable au créateur qui y défile, c'est d'autant plus important que le métier a changé. Le calendrier des défilés est désormais si serré qu'on ne peut plus se permettre de faire bouger les gens dans tout Paris, comme Etienne Russo a pu le faire dans les années 1990. Il n'hésitait pas, alors, à investir les sites industriels de banlieue, les trottoirs de Barbès ou les grottes des Buttes-Chaumont. Le scénographe reconnaît qu'il faut aujourd'hui tenir compte d'une moins grande disponibilité dans les lieux. Une contrainte supplémentaire. Mais les défis ne font pas peur à Etienne Russo. Au contraire: «Le stress, la réactivité et l'inventivité sont mes moteurs. Le jour où ça ne m'excitera plus, je ferai autre chose», expose l'intéressé, qui s'avoue incapable de s'impliquer sans passion. Pour l'instant, on est loin d'un changement de carrière: à chaque événement, le maître se dit «amoureux du créateur avec lequel [il] travaille». «Quand j'organise le défilé Chanel, je vis une histoire d'amour avec Chanel. Quand on met en place celui de Dries, c'est avec Dries. Et c'est la même chose avec Alber Elbaz pour Lanvin. J'ai cette faculté de "switcher" de l'un à l'autre tout en m'investissant corps et âme dans une collection.» Vivre plusieurs passions amoureuses en même temps, cela s'apparente à de la polygamie. Mais, quand c'est fait avec tant d'élégance et de poésie, on ne peut pas tout à fait condamner. Seulement se laisser séduire par la magie de l'instant.


MAKING OF A MAJOR EVENT !

vendredi 27 novembre 2009

BETWEEN JOY DIVISION, NEW ORDER AND DEPECHE MODE : THE EDITORS - PAPILLON

SAM HASKINS : PHOTOGRAPHER FALLS IN LOVE EVERYDAY !

SAM HASKINS HAS PASSED AWAY.

Sam Haskins died last night. He was severely depressed after his stroke in New York in September and I suspect he suffered another smaller stroke after his return to Australia. In an act that was entirely out of character with his consistent celebration of living large, art and beauty, Sam took his own life.

Alida is being cared for by friends and Oren and I are flying to Australia as soon as possilbe.

I genuinely thought he would pull out of his post stroke depression, I had always watched him overcome challenges with a combination of intelligence, know how, buckets of creative talent and extraordinary discipline. Unfortunately the stroke on September 19th, the day his show opened at Milk Gallery, damaged the right side of his brain and he never recovered his emotional stability.

It is always a wrenching loss to see great minds and great artists departing but Sam had a recent blessing, his last rock star moment, in New York, with the huge success of his Fashion Etcetera book launch and exhibition. That recent high note was made especially poignant by the photographers, both from New York and those who came to Manhattan from all over the world, to tell Sam that they had embarked on their careers because of his books. We lost count of the number of times that was said.

Sam's fellow professionals and fans showed him enormous warmth, love and respect in New York - those memories are very fresh in my mind - and I want to thank the people concerned.

I will post an obituary later.

Ludwig Haskins (Sam's son)

jeudi 19 novembre 2009

FEW WORDS ABOUT TERRY RICHARDSON.


Terry Richardson is an international celebrity as well as one of the most prolific and compelling photographers of his generation. Known for his uncanny ability to cut to the raw essence of whomever appears before his lens, Mr. Richardson's vision is at once humorous, tragic, often beautiful, and always provocative.
Born in New York City and raised in Hollywood, Terry began photographing his environment while attending Hollywood High School and playing in a punk rock band. And he hasn't stopped shooting since. Mr. Richardson has lensed campaigns for such clients as Gucci, Sisley, Miu Miu, Levi's, Eres, Chloe, APC, Carolina Herrera, Nike, and Kenneth Cole. Terry's editorial work has appeared in magazines such as Vogue, French Vogue, British Vogue, Japanese Vogue, I-D, Dazed and Confused, GQ, Harper's Bazaar, W, and Purple, as well as a host of worldwide publications too numerous to mention.

Mr. Richardson is also a favorite among famous actors and musicians. His impressive list of subjects includes Daniel Day Lewis, Faye Dunaway, Leonardo DiCaprio, Vincent Gallo, Tom Ford, Marc Jacobs, Sharon Stone, Mickey Rourke, Jay Z, 50 Cent, Kanye West, Mena Suvari, Johnny Knoxville, Nicolas Cage, Dennis Hopper, Maggie Gylenhall, Karl Lagerfeld, Pharell Williams, Chloe Sevigny, and many others.

Terry has been the subject of numerous group shows as well as one man shows at such esteemed galleries as The Alleged Gallery in New York City, The Shine Gallery in London, Gallery Emanuel Perriton in Paris, The Parco Gallery in Japan, and most recently, Deitch Projects also in New York City.

Many books have also been published throughout the span of Terry's career. His first book, entitled Hysteric Glamour, was published in 1998; this was followed by Son of Bob in 1999, Feared by Men Desired by Women in 2000, Too Much in 2001, and 2004 saw the publishing of both Terryworld and Kibosh.


Terry has recently made the transition from still photography to film as well, helming music videos for Primal Scream, Death in Vegas, and Whirlwind Heat in addition to television commercials for Tommy Hilfiger and the internet company Wanadoo. His feature film debut "Son of a Bitch," is currently in development and is sure to captivate audiences with its stark portrayal of a father and son's struggle with love and hate.

Whatever the medium, Terry Richardson continues to prove that he is a true American Original.


SOME PICS OF GEORGINA ON THE SHOOT !




VIDEO FROM THE SHOOTING !

ROSIE HUNTINGTON AND GEORGINA STOJILJKOVIC ON THE PIRELLI CALENDAR 2010 BY TERRY RICHARDSON !

mercredi 18 novembre 2009

BERLIN, CAPITAL DES ARTISTES !





Le 6 novembre 1989, le mur de Berlin tombait. Berlin allait redevenir la capitale de l'Allemagne réunifiée et la métropole la plus culturelle d'Europe. Là où contre toute attente des artistes du monde entier allaient venir s'installer massivement. Visite vingt ans plus tard.


Elle ne ressemble à aucune autre ville en Allemagne. Grande, très grande, presque trop grande pour accueillir ses trois millions et demi d'habitants. Du coup, Berlin a souvent des airs de ville de province. Un détail qui frappe  : la faible circulation. Et moindre encore la nuit avec des artères pratiquement vides. Et pourtant, il n'y a pas une soirée sans fête, sans vernissage, sans concert... Dans un pays où l'on dîne d'ordinaire à 18 h 30, on peut ici manger après minuit, boire et danser toute la nuit, sans pour autant prévenir son banquier. Et si Berlin avait fait du paradoxe son maître mot  : au centre de l'Europe et de toutes les attentions, mais à l'écart de la norme et surtout du pouvoir de l'argent. Avec la chute du mur et le départ quasi immédiat de centaine de milliers de personnes vers "l'Ouest", ce sont presque autant de logements, ateliers et usines qui se sont vidés. Alors les artistes ont été les premiers à investir l'ancien Berlin-Est, transformant notamment le quartier de Mitte en place des arts. Si l'on fantasme souvent à l'image des squats qui devaient jalonner cette partie de la ville, on devrait plutôt se figurer des occupations d'espaces vides. La nuance est importante car jamais il n'a existé de revendications sociales particulières chez les artistes plasticiens s'installant dans l'ancien Est. Ni même d'envie communautaire. Juste le souhait de pouvoir disposer d'un espace suffisamment grand pour se loger et travailler. Alors, s'il pouvait être gratuit...
Aujourd'hui, tout a été régularisé et remis à neuf, transformant le gris Mitte en un quartier vivant, branché, clean à l'égal du Marais parisien ou du Chelsea new-yorkais. En quelques années, Mitte est devenu le repaire des galeries qui comptent non seulement à Berlin, mais aussi sur le plan international - Neugerriemschneider, Klosterfelde, Esther Schipper... -, en même temps qu'une zone où il fait bon flâner et prendre un verre. Alors, les acteurs de l'art ont trouvé d'autres points de chute : les artistes dans le quartier de Wedding, au nord de la flambante Hauptbanhof, les galeristes vers Kreuzberg, voire un peu plus au sud-ouest, telle Giti Nourbakhsch qui a choisi un coin du vieux Berlin Ouest, plus connu pour ses trafics illicites. D'autres, à l'image de Johann König (photo) et Isabella Bortolozzi, ont misé sur la proximité de la Postdamer platz. Autant dire qu'il n'y a plus un quartier des galeries, c'est Berlin tout entier qui est "occupé" par l'art.

Pour autant, et malgré les années, les loyers de la métropole sont restés très modestes, au regard des autres capitales européennes. Il n'en fallait pas plus pour mettre en route une incroyable machine culturelle à fort effet d'attraction. Aujourd'hui, il n'est pas rare de lire sur le CV d'un jeune artiste israélien, bulgare, vietnamien, voire français : vit et travaille à Berlin. Pour cause : la vie y est facile, avec des allures d'un Hollywood de l'art, où l'on se doit de venir tenter sa chance pour côtoyer le top de la scène artistique et y faire sa place. "Ici, les choses paraissent extraordinairement simples, comparé à Paris, Londres ou New York. Tout semble réguler par l'attrait de l'art. Dans un même bar, vous fréquentez autant de jeunes artistes que de stars de l'art contemporain. Cependant, ce caractère facile et festif a parfois ses limites: pas évident, par exemple, de compter sur un assistant le lendemain matin d'une fête. On a parfois l'impression de vivre dans une ambiance d'étudiants sur le tard", fait remarquer une jeune artiste américaine venue expérimenter l'endroit pendant quelques mois.

Mais forts de ce phénomène, ce sont aujourd'hui les galeristes et les collectionneurs qui accourent à Berlin. "Pendant des décennies, toute l'activité artistique allemande se déroulait à Cologne. Et puis, avec l'installation massive des artistes, des galeries se sont créées, incitant les collectionneurs à venir faire leurs acquisitions ici", déclare Cédric Aurelle du bureau des arts plastiques de l'ambassade de France, qui a démarré, l'an dernier, un projet d'échanges entre des galeries berlinoises et parisiennes.

En effet, Berlin compte actuellement quelque 650 galeries, essentiellement d'art contemporain, dont certaines sont même des succursales, à l'image de Daniel Buchholz, Gisela Capitain ou encore Christian Nagel, installés de longue date à Cologne et qui ont décidé d'être présents sur le terrain berlinois. "Si ces galeries n'avaient pas pris la décision d'ouvrir un espace à Berlin, leurs artistes, notamment les stars étrangères, allaient se mettre à la recherche d'une galerie berlinoise. Car les artistes internationaux veulent aujourd'hui passer du temps à Berlin pour travailler. Et bien sûr être suivis par les collectionneurs", souligne Ariane Beyn, responsable des résidences d'artistes du DAAD. Evidemment, parmi le flot de lieux marchands, seuls 10 % tiennent réellement la route. Ce sont d'ailleurs ceux que l'on trouve dans Index, l'agenda incontournable de l'art. Et si les amateurs éclairés y viennent pour leurs emplettes, ils y installent aussi parfois leurs collections. Ainsi, le consultant Axel Haubrok, dont les bureaux sont basés à Düsseldorf, n'a pas hésité à ouvrir un espace sur la Karl-Marx-Allee, à côté d'autres galeries, et y organise des expositions temporaires. Plus surprenant encore, l'an passé, le publicitaire Christian Boros, originaire de Wuppertal, a racheté un bunker de la seconde guerre mondiale pour le transformer en musée de 3000 m2 à même d'abriter sa collection (à gauche, installation de néons par Anselm Reyle). Si le lieu a nécessité plus de cinq années de travaux, les efforts semblent largement récompensés : pour preuves, la couverture médiatique du projet et la liste d'attente pour visiter l'édifice. Alors, face à tant de déploiements de fonds privés, le secteur public a bien du mal à rivaliser, même si les structures ne manquent pas.

A la fin octobre 2008, un projet de Kunsthalle temporaire a été mis en place sur le site de l'ancien Palais de la République fraîchement rayé de la carte. Mais plutôt que de pérenniser le projet, les pouvoirs publics ont préféré reconstruire à l'identique le château de Berlin, autrefois en place du palais est-allemand. Ainsi, on révise le passé à coup d'idées passéistes. Curieuse méthode pour s'engager dans le xxie siècle. Alors, l'arrivée de Udo Kittelmann, directeur de la Nationalgalerie et donc de la Hamburger Bahnhof, le musée d'art contemporain, était pour le moins attendue. En septembre dernier, il inaugurait dans la gare reconvertie la très attendue exposition "Kunst ist super" (L'art est super). Œuvres supermonumentales, superstars de l'art et publics superimpatients étaient au rendez-vous. De quoi afficher la grandeur de l'institution qui s'est appuyée sur les dons de trois collections... privées. Dons qui, faut-il le préciser, peuvent s'avérer temporaires puisque les collectionneurs ne bénéficient que durant les dix premières années du dépôt d'importants avantages fiscaux. Autrement dit, Kittelman joue la carte événementielle sans pour autant résoudre la question d'une collection publique pérenne comme le Moma, la Tate ou le Centre Pompidou en possèdent. Mais après tout, Berlin a peut-être décidé de faire un pied de nez au système en s'affirmant avant tout comme la place d'une dynamique artistique qui mise plus sur l'ébullition des actes et des idées que sur la constitution d'un patrimoine. A la chute du mur, l'art s'est immédiatement posé comme le trait d'union entre les deux Berlin, prenant de fait la forme d'un vecteur de réunification non concerté. Vingt ans plus tard, ce phénomène artistique continue d'agir avec la même spontanéité, se jouant des énergies positives comme des paradoxes, pour faire vivre, et donc évoluer, un cadre de vie et une situation à ce jour uniques au monde.


Quelques Galeries :

- Isabella Bortolozzi

Schöneberger Ufer 61, www.bortolozzi.com

- Galerie Daniel Buchholz

Fasanenstr. 30, www.galeriebuchholz.de

- Capitain Petzel

Karl-Marx-Allee 45, www.capitainpetzel.de

- Klosterfelde

Postdamer str. 93, www.klosterfelde.de

-Johann König

Dessauer str. 6-7, www.johannkoenig.de

- Christian Nagel

Weydingerstr. 2/4, www.galerie-nagel.de

- Neugerriemschneider

Linienstr. 155, www.neugerriemschneider.com

- Giti Nourbakhsch

Kufürstenstr. 12, www.nourbakhsch.de

- Esther Schipper

Linienstr. 85, www.estherschipper.com


lundi 2 novembre 2009

CALL US, HOLD THE LINE AND LISTEN TO PRINCE ! YOU GOT THE LOOK !


Here we are folks
The dream we all dream off
Boy versus girl in the world series of love
Tell me, have u got the look?
U walked in, i woke up
I never seen a pretty girl
Look so tough, baby
U got that look
Color u peach and black
Color me takin' aback
Crucial, i think i wantcha

You've got the look, you've got the hook
U sho'nuf do be cookin' in my book
Your face is jammin'
Your body's heck-a-slammin'
If love is good, let's get 2 rammin'
U got the look, u got the look

Look here
U got the look (u got the look)
U must'a took (u must'a took)
A whole hour just 2 make up your face, baby
Closin' time, ugly lights, everybody's inspected (everybody's inspected)
But u are a natural beauty unaffected (unaffected)
Did i say an hour?
My face is red, i stand corrected (i stand corrected)

You've got the look, you've got the hook
U sho'nuf do be cookin' in my book
Your face is jammin'
Your body's heck-a-slammin'
If love is good, let's get 2 rammin'
U got the look, u got the look

(there's no girl to do)
Well here we are, ladies and gentlemen
The dream we all dream of (oh, please!)
Boy versus girl in the world series of love
Slammin'

U walked in (i walked in)
I woke up (u woke up)
I never seen a pretty girl look so tough' baby (baby)
U got that look, yes u do (yes u do)
Color u peach and black
Color me takin' aback, baby
Crucial, i think i wantcha

You've got the look, you've got the hook
U sho'nuf do be cookin' in my book
Your face is jammin'
Your body's heck-a-slammin'
If your love is good, let's get 2 rammin' (now)
U got the look, u got the look

Here we are folks
The dream we all dream of

You got the look
You got the look
You got the look
You got the look
You got the look

mercredi 28 octobre 2009

BEAUTIFUL TONI GARRN FOR NOVEMBER NUMERO ISSUE !

PH : GREG KADEL

CRAZY ARCHITECTURE !

Hôtel Heredos del Marques de Riscal, en Espagne
À 120 km de Bilbao, dans la petite ville d’Elciego, Frank Gehry a réalisé cet hôtel, en 2007, sur 3 000 m² (coût non communiqué) pour son client, Heredos del Marques de Riscal. Ce bâtiment conçu comme une sculpture chaotique d’acier, sur le même modèle que le Musée Guggenheim à Bilbao ou que le Jay Pritzker Pavillon dans le Millenium Park de Chicago, est emblématique de l’œuvre de cet architecte. Celui-ci a également conçu la Fondation Louis Vuitton, nuage de verre qui devrait sortir de terre, en 2010, dans le bois de Boulogne.

Centre de la télévision chinoise, à Pékin
Parfaitement intégré dans ce district des affaires à Pékin, où les tours fleurissent à grande vitesse, ce centre de la télévision chinoise a coûté la bagatelle de 1,309 milliard de dollars. S’étendant sur une surface de 560 000 m2, ce complexe en forme de « L », construit par le Bureau de l’architecture métropolitaine s’élève, à son plus haut point, à 234 mètres. C’est une sorte de diamant en verre comprimé dans une structure d’acier. À l’intérieur, il est traversé par une galerie permettant au visiteur d’avoir des points de vue exceptionnels sur la ville.

La passerelle Simone-de-Beauvoir, à Paris
Achevée en 2005 par le Français Christian de Portzamparc, auteur de la Grande Bibliothèque, la passerelle Simone-de-Beauvoir (coût 21 millions d’euros) se situe entre les ponts de Bercy et de Tolbiac et relie les XIIe et XIIIe arrondissements. Des deux côtés de la Seine, deux tronçons latéraux de 35 m passent au-dessus des voies sur berges. Ils reposent sur des appuis qui soutiennent une troisième travée centrale de 194 m. Les deux courbes opposées se stabilisent, rendant inutiles des appuis additionnels et créant ainsi une passerelle suspendue sans appui dans l’eau.

Auditorium de Bassano, en Italie
Pour un prix confidentiel, cet auditorium et centre de recherches a été construit, en 2004, à Bassano del Grappa, en Vénétie, par l’Italien Massimiliano Fuksas, lauréat du Grand Prix national de l’architecture (1999) et directeur de la Biennale de Venise en 2000, qui avait pour thème « Less Aesthetics, More Ethics ». Posés sur des tubes d’acier, ces immenses champignons futuristes en verre de couleur verte cachent un système ingénieux d’espaces reliés par des escaliers lumineux conduisant à des bureaux et laboratoires.

Temple de Nantan, au Japon
C’est une invitation à la méditation à l’extérieur dans une magnifique forêt de pins à Nantan (préfecture de Kyoto) comme à l’intérieur, où une série de marches conduisent à se prosterner devant un bouddha. Construit en 2000 par Takashi Yamaguchi (coût de 175 000 dollars), ce temple blanc est une chapelle moderne, établie dans l’enceinte d’un site bouddhique traditionnel de la banlieue de Kyoto. Bien que très moderniste dans la forme, ce cube blanc, qui dégage un halo vert la nuit, s’inscrit dans la tradition de l’architecture sacrée nippone.

Centre Danfoss à Nordborg, au Danemark
Imaginé par J. Mayer H. Architectes (agence de Berlin), ce centre d’exposition appartenant au groupe industriel Danfoss, à Nordborg, au Danemark (coût : 3 millions d’euros), ressemble à un immense Lego gris qui se reflète dans le bassin d’eau du parc scientifique. Architecture et nature ne font qu’un par l’ingéniosité des lignes qui s’intègrent au paysage agricole environnant.

«La maison de l’orchidée», en Colombie
Construite en 2005, par les architectes de l’agence Plan B, (coût : 2 M$) elle est le résultat d’un concours organisé par les Jardins botaniquesde Medellin, en hommage à leur fleur nationale. La structure en bois s’épanouit sur 4 200 m² comme une fleur sur des piliers en acier.


mardi 27 octobre 2009

WOMEN ARE HEROES !




Paris 3 octobre – 2 novembre 2009

Après avoir exposé ses portraits de femmes au Brésil, au Libéria, en Sierra Leone, au Cambodge, en Inde, en Belgique, en Angleterre et dans d’autres pays, JR présente pour la première fois à Paris l’exposition Women dans son ensemble.
Après « Portraits d’une génération » parti des banlieues parisiennes et « Face2Face » exposé au Proche-Orient, « Women » consitue le troisième volet du projet 28 Millimètres, qui porte le nom de cet objectif grand angle qui oblige le photographe à se rapprocher à quelques centimètres de son modèle pour en faire le portrait.
WOMEN s’est construit avec beaucoup d’images et peu de mots. Ceux de JR ont bien sûr été nécessaires pour convaincre plus de 70 femmes à travers le monde de participer au projet. JR est allé à la rencontre de celles qui demeurent dans l’ombre les vrais piliers de leur société, malgré les violences du quotidien, les guerres ou simplement les discriminations. Avec ce projet et cette exposition, JR affirme sa conviction que l’art peut renouveler le regard que les hommes portent sur eux-mêmes. La volonté de déplacer certaines limites en investissant des lieux hors normes permet de traiter de sujets d’actualité de manière innovante. Du 3 octobre au 2 novembre, à travers trois expositions et une publication, le public découvrira cette aventure qui a conduit JR sur 4 continents, dans 10 pays.

L’exposition se conçoit comme une promenade en plein air dans Paris. Les visiteurs pourront la parcourir à pied, à vélo ou en bateau-mouche.


– Autour de l’Ile Saint-Louis,
du 3 octobre au 2 novembre.

Des portraits, regards, et autres photos issues du projet WOMEN, seront collés, notamment sur les ponts, les quais et un bâtiment de la Ville de Paris. Certains affichages respectent un principe d’anamorphose qui adapte l’image à la vision depuis le quai d’en face.

- Une installation au Pavillon de l’Arsenal, du 3 au 23 octobre.
À l’intérieur de la plus vieille maison de la plus ancienne favela du monde, démontée et ramenée de Rio par JR à l’occasion de son action menée là-bas en août 2008, deux installations vidéo reviendront sur l’ensemble du projet.

- Mairie du IVème arrondissement, le 3 octobre pour la Nuit Blanche 2009.
Le public, placé au centre de la cour, est cerné par les visages grimaçants et les regards des femmes. Cette installation offre des images et des séquences inédites des actions réalisées par JR depuis 2007 pour ce projet.

vendredi 16 octobre 2009

GHOST (NATASHA POLY : MULTIPLE EXPOSURE) 2009



An exclusive excerpt of the Marco Brambilla / Muse Magazine
video: Ghost (Natasha Poly: Multiple Exposure) 2009

jeudi 15 octobre 2009

mardi 13 octobre 2009

THE XX !


A Londres, on reconnaît les monuments historiques aux plaques bleues d’information vissées à leurs façades : il faudrait en fabriquer une fissa pour l’Elliott School du quartier de Putney. Dans sa cour de récréation se sont formés ou croisés des groupes et artistes aussi divers que The Maccabees et Burial, Hot Chip et Four Tet…
Mais la plaque célébrera surtout la formation ici même de The xx, quatre gamins rêveurs de 11 ans qui allaient devenir, huit ans plus tard, l’une des plus sensuelles et attachantes découvertes de cet été anglais. Oliver Sim, chanteur et guitariste : “On connaissait l’aura de Hot Chip et des autres, mais c’étaient les grands, ils étaient pleins de classes au-dessus de nous ! Nous avions choisi l’option musique car ça permettait de sécher d’autres cours : “Désolé, je ne peux pas venir en maths, j’ai leçon de basse.” C’était une bonne école : on n’était pas obligés de porter un uniforme très strict, on était un peu livrés à nous-mêmes. Nous parlions sans arrêt de musique.”

Amis inséparables depuis la maternelle, la chanteuse Romy et le chanteur Oliver ne fréquentent pas seulement ensemble les bancs de l’Elliott School, mais aussi les salles de concerts, puis les festivals. “La faute aux Kills, dont nous sommes tombés raides dingues. C’est ma mère, une fan absolue de musique, qui nous a embarqués à notre premier festival : parce qu’elle ne voulait pas voir les White Stripes seule.”
Loin de l’Elliott School, c’est une autre merveilleuse école – buissonnière – que fréquentent aujourd’hui avec assiduité les quatre Londoniens. Il s’en passe ainsi de belles, au nez et à la barbe des douaniers et vigiles du temple, dans les rues de Londres : un vaste trafic d’influences, qui cavalent d’un quartier l’autre, vaste et anarchique échange de sons et de styles. De Micachu à Jack Peñate, de Kid Harpoon à Florence & The Machine, c’est toute une jeunesse qui désobéit ainsi joyeusement à la pop, glissant entre les varices de cette rombière. En refusant les règlements intérieurs de plus en plus gâteux, voire militaires, de la pop anglaise, ces indociles bricoleurs ont bien compris qu’il fallait la sauver, malgré elle parfois, de sa propre fossilisation, du musée des langues mortes et cultures englouties.

Aux premiers de la classe, préférons donc les premiers de la crasse, comme The xx et ses chansons à quat’ sous – littéralement : ils ont acheté leur clavier Casio sur eBay pour le prix d’une pinte de cidre. “On en a essayé des nettement plus chers, sophistiqués et adultes, mais c’est lui qui a donné son âme à notre son.” Ce manque de moyens ne les empêche pas, privilège de l’âge et de son inconscience, d’oser dès leur premier album des arrangements franchement bluffants, en un mille-feuille de bruits roses et d’idées noires qui ratisse une discothèque où les disques et les pochettes se sont malicieusement mélangés : un album de Cure dans une pochette de Lil’ Kim, un single de Pavement dans une jaquette de CocoRosie, une cassette de Tindersticks dans le boîtier de Justin Timberlake… “Depuis l’enfance, entre les albums rock de mes parents et ceux hip-hop de ma soeur, j’ai toujours tout mélangé. Aujourd’hui encore, quand je vais chez des amis, j’emporte un disque dur, pour dévaliser leur iTunes !”

Là où, pour catalyser des idées aussi diffuses, des groupes de cet âge remettent en général prudemment leur imbroglio de sons aux bons soins d’un producteur patenté, c’est ici un membre du groupe, l’assez génial Jamie Smith, qui s’est chargé de donner corps sensuel et âme vibrante à ces chansons pauvrettes, leur offrant espace et luxe, cohésion et âme. “On a commencé l’enregistrement de l’album avec des gens connus comme Diplo ou Kwes, mais très vite, Jamie, du haut de ses 18 ans, a défendu son territoire, avec sa fermeté de control freak… C’est un peu la caricature du scientifique fou, il collectionne les disques les plus étranges de la terre, c’est un malade des sons, un zombie, qui passe ses nuits à disséquer des albums, enfermé dans son studio… Enfin, plutôt un garage pour une voiture, dans lequel nous avons littéralement vécu tous ensemble pendant plus d’un an. Jamie, avec son inventivité, ses arrangements, a libéré notre écriture.”

L’album, d’une luminosité étonnante (un genre de clair-obscur, transperçant), est souvent joué avec deux doigts, sur autant de cordes. Mais sa puissance mélodique, son lyrisme renfrogné et sa façon autoritaire de happer l’attention sont assez sidérants, proches en ce sens de l’esprit de quelques autres faux minimalistes, des Young Marble Giants à Daft Punk. Merveilleuxx, courageuxx : mais pourquoi xx ? “C’était un logo, avant même d’être un nom de groupe, nous l’avons adopté à 11 ans. Une fois que nous avons trouvé ce nom mystérieux, il nous a juste fallu apprendre à jouer et à écrire des chansons. Mais le plus dur était fait.”


mardi 29 septembre 2009

TRAILER

WHO IS FRANCK MILLER ?




It has been said that Frank Miller has produced some of the best movies never seen on the big screen, which, up until 2005's Sin City, was as true a sentiment as could be said of a living artist. Known for bringing a cinematic eye to the world of comics, the acclaimed writer/artist has made a name for himself by reinventing the craft under the tutelage of comic veteran Neil Adams, while adding in his love of Akira Kurosawa and the sequential storytelling of another comic legend, Will Eisner. Fate eventually brought Miller to Hollywood, though his trip was a long and arduous one. Born on January 27, 1957, in Olney, MD, the artist spent most of his youth in Vermont pouring through film and crime fiction before making his way to New York City, eventually landing a drawing gig on a -Twilight Zone comic from the publisher Gold Key in 1977. After a few stints here and there with other books from more renowned companies, Miller eventually landed a penciling position on -Daredevil with writer Roger Mackenzie and long-time collaborator/inker Klaus Jensen. Swiftly taking over the writing duties as well, Miller enjoyed a long run on the series, establishing himself as not only a visionary artist but a sharp writer who wasn't afraid of controversial storylines or scared of creating and then killing off such an immensely popular character as Elektra, who would later headline her own film after co-starring in the 2003 Daredevil film that took most of its inspiration from Miller's infamous storylines. 1986 brought with it two comic series that would forever change the art form and the way that outside audiences would acknowledge comics in general; the two books were Alan Moore's -Watchmen and Miller's -The Dark Knight Returns. Revamping Batman as a grizzled old man, Miller's book took the character into far more mature territory, resulting in a change in not only the way that future artists and writers would approach the character, but Hollywood as well. It's no secret that Tim Burton's Batman film owes a great deal of debt to -The Dark Knight, at times ripping its dark tone and visuals directly from the comic page. With that, Miller's influence on Tinsel Town had begun, though no one would have expected him to take the plunge straight into the writing chair, as he did in 1990 with Robocop 2 and later in 1993 with Robocop 3. Though treated and compensated extremely well, comic's poster boy didn't find himself gelling with the writer's often-maligned role in moviemaking and eventually made his way back to comics, this time with a vengeance, resulting in his character-owned ode to film noir, -Sin City. Published by Dark Horse Comics in an anthology format, Miller's tale of sex, booze, and extreme violence once again ignited his fan base and allowed its creator to experiment with a pure black-and-white canvas, thus giving him full control over his work in a way that his screenplays never allowed. That success resulted in 12 years of -Sin City material that pushed the boundaries of his storytelling and led to numerous Harvey and Eisner awards, the highest honor in the comic field. In 1999, another one of his creations was adapted into an animated TV series, Big Guy and Rusty the Boy Robot, though through little involvement of his own. Miller returned to the Dark Knight with the -DK2 comic series, which was created and published during the tragic events of 9/11 and echoed much of his state of mind at that time. Little did he know that his future in film work was right around the corner, and this time, his baby -Sin City would be the target. By the time Robert Rodriguez came calling with the wild notion of directly adapting the series into a feature film, the artist was more than reluctant, but after seeing tests that the maverick Austin, TX, director put together and another shoot that resulted in the opening scene of the film, Miller was hooked and the rest was history. He was given a director's credit on the successful film and was soon writing the script for Sin City 2, which would feature most of the same characters as the first film, while some of it would also follow his second -Sin City tale, -A Dame to Kill For. Jeremy Wheeler, All Movie Guide

lundi 21 septembre 2009

WOMEN MGMT PARIS PRESENTS : THE SHOW DOC PAP 2010 !!!




WOMEN MANAGEMENT PARIS IS PROUD TO PRESENT YOU THE NEW SHOW DOC PAP 2010 INSPIRED BY THE MOVIE SIN CITY AND FRANCK MILLER'S UNIVERSE !

http://www.womenlovesin.com/