Shuck One expose son oeuvre récente à la Nicy Gallery, du 15 octobre au 26 novembre 2009.
En présence : une dizaine de toiles datées 2009, toutes réalisées à l’atelier Alain-Dominique Gallizia,investi par l’artiste à l’abord de l’exposition « TAG » au Grand Palais. Un ensemble d’une grande cohérence témoignant d’un art en perpétuel renouvellement.
Cryptogrammes urbains. Exercice de style inséparable de l’Art Graffiti, pratique inscrite à l’origine du parcours de l’artiste et de ses premières performances dans la capitale en 1987… Shuck One renoue de manière très personnelle avec le Tag pour en faire un geste purement esthétique capable d’émanciper l’écriture de sa fonction significative et de la mêler au symbole.
Traditionnellement lié à l’ambition d’afficher son nom dans la ville entière et conçu comme un geste aussi systématique et rapide que possible, le Tag devient une écriture cryptée et ininterrompue hissée au rang de calligraphie, et s’impose comme le fil conducteur du travail de l’artiste. Plus encore, il ouvre sur un nouveau langage pictural. La toile l’intègre comme propriété même de la ville : il la révèle littéralement et en décrit toutes les aspérités.
Métamorphosé, le Tag reste cependant lié au Graffiti et convoque le lettrage, ici réintroduit dans deux oeuvres importantes, « La déchirure » et « Attraction », résonnant encore pleinement avec lui… Art de la distanciation. Au tournant des années 80-90, le nom de Shuck One s’inscrivait à même le paysage urbain : sur toile, il en signe désormais une vision profondément subjective avec tout le recul qui s’impose pour se faire.
Depuis l’atelier, tandis que le point de vue de l’artiste sur la ville semble aérien, son oeil s’adonne à une observation attentive, focalisant à la manière d’un objectif photographique. Puisant dans une large palette, comme dans les ressources de l’acrylique, de l’aérosol, et du marker, Shuck excelle à dépeindre l’opacité apparente et brumeuse qui recouvre les reliefs urbains, pour mieux en atteindre les strates profondes. Motif récurrent de toile en toile, des trouées de lumière percent l’épaisseur atmosphérique pour capter des fragments de présences humaines. Hublots de clarté conçus comme de véritables loupes, ces leitmotive viennent aussi ponctuer et suspendre les mouvements incessants et le rythme effréné des mégapoles, replaçant l’Etre au centre de la ville – et d’une abstraction qui n’appartient qu’à l’artiste…
Représentant de la première génération de graffeurs français, Shuck One est aujourd’hui
reconnu comme une figure majeure sur la scène de l’Art Graffiti.
Membre actif des « DCM » sacré king des lignes 2, 9 et 13 du métro parisien à la fin des années 80, fondateur du mythique collectif « Basalt » en 1990, il poursuit parallèlement son parcours sur toile depuis près de 20 ans.
Récemment, son travail se distinguait au Grand Palais lors de l’exposition de la Collection
Alain-Dominique Gallizia, et se voyait à nouveau salué par les enchères à l’Hôtel Marcel Dassault, à l’occasion de la vente Street Art orchestrée par Artcurial Briest-Poulain-F. Tajan en juin dernier…
En présence : une dizaine de toiles datées 2009, toutes réalisées à l’atelier Alain-Dominique Gallizia,investi par l’artiste à l’abord de l’exposition « TAG » au Grand Palais. Un ensemble d’une grande cohérence témoignant d’un art en perpétuel renouvellement.
Cryptogrammes urbains. Exercice de style inséparable de l’Art Graffiti, pratique inscrite à l’origine du parcours de l’artiste et de ses premières performances dans la capitale en 1987… Shuck One renoue de manière très personnelle avec le Tag pour en faire un geste purement esthétique capable d’émanciper l’écriture de sa fonction significative et de la mêler au symbole.
Traditionnellement lié à l’ambition d’afficher son nom dans la ville entière et conçu comme un geste aussi systématique et rapide que possible, le Tag devient une écriture cryptée et ininterrompue hissée au rang de calligraphie, et s’impose comme le fil conducteur du travail de l’artiste. Plus encore, il ouvre sur un nouveau langage pictural. La toile l’intègre comme propriété même de la ville : il la révèle littéralement et en décrit toutes les aspérités.
Métamorphosé, le Tag reste cependant lié au Graffiti et convoque le lettrage, ici réintroduit dans deux oeuvres importantes, « La déchirure » et « Attraction », résonnant encore pleinement avec lui… Art de la distanciation. Au tournant des années 80-90, le nom de Shuck One s’inscrivait à même le paysage urbain : sur toile, il en signe désormais une vision profondément subjective avec tout le recul qui s’impose pour se faire.
Depuis l’atelier, tandis que le point de vue de l’artiste sur la ville semble aérien, son oeil s’adonne à une observation attentive, focalisant à la manière d’un objectif photographique. Puisant dans une large palette, comme dans les ressources de l’acrylique, de l’aérosol, et du marker, Shuck excelle à dépeindre l’opacité apparente et brumeuse qui recouvre les reliefs urbains, pour mieux en atteindre les strates profondes. Motif récurrent de toile en toile, des trouées de lumière percent l’épaisseur atmosphérique pour capter des fragments de présences humaines. Hublots de clarté conçus comme de véritables loupes, ces leitmotive viennent aussi ponctuer et suspendre les mouvements incessants et le rythme effréné des mégapoles, replaçant l’Etre au centre de la ville – et d’une abstraction qui n’appartient qu’à l’artiste…
Représentant de la première génération de graffeurs français, Shuck One est aujourd’hui
reconnu comme une figure majeure sur la scène de l’Art Graffiti.
Membre actif des « DCM » sacré king des lignes 2, 9 et 13 du métro parisien à la fin des années 80, fondateur du mythique collectif « Basalt » en 1990, il poursuit parallèlement son parcours sur toile depuis près de 20 ans.
Récemment, son travail se distinguait au Grand Palais lors de l’exposition de la Collection
Alain-Dominique Gallizia, et se voyait à nouveau salué par les enchères à l’Hôtel Marcel Dassault, à l’occasion de la vente Street Art orchestrée par Artcurial Briest-Poulain-F. Tajan en juin dernier…
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